lundi 6 novembre 2017

Le Transperceneige.

La Bolivie se termine en apothéose, avec une des étapes que j'attendais le plus du voyage : le salar d'Uyuni et la région du Sud-Lipez, en road-trip de trois jours.







L'Orient-Express.
Étape peut-être la plus touristique du pays - leur Machu Picchu naturel à eux - on passera la frontière chilienne à l'issue de ces trois jours, dans le désert d'Atacama. Cela s'annonce d'autant plus sympa que l'on partagera ce moment avec un couple rencontré dès le début du voyage, lors de la cordillère Huayhuash, Tom et Marie. Le salar d'Uyuni, désert de sel le plus grand du monde, accueille depuis 2014 le Paris-Dakar... qui ne passe donc plus ni par Paris, ni par Dakar. C'est aussi con que d'aller sur la lune avec un peigne derrière l'oreille. Ou que de faire Pékin Express en Bolivie (ah ? on me dit à l'oreille que cela a déjà été fait).



Le Mont Saint-Michel, par marée basse.




Petite étape avant le vrai départ dans un cimetière de vielles locomotives à vapeur rouillées, abandonnées en plein désert - ambiance façon Mad Max. Puis une immensité blanche parfaitement horizontale à perte de vue. On ne sait pas si on marche sur de la neige ou de la glace, voir passer un traîneau et ses huskys ne choquerait personne. Le désert est clairsemé de quelques îles volcaniques jonchées de cactus, posées ça et là comme le blanc des oeufs dans la crème anglaise. Autant de points de vue à 360 degrés sur toute la banquise. Un incroyable no man's land avec plein de touristes partout.



La première plaie d'Egypte.



Le poulet fumé, spécialité locale.
Le Sud-Lipez des deux jours suivants n'a rien à voir : des montagnes arides, des geysers, des formations géologiques d'intérêt ou des lagunes de toutes les couleurs (le rouge vif de la laguna colorada ferait tourner l'oeil d'un arracheur de dents !). Les flamants roses y font l'autruche et les péquenots y font des photos. Et pour joindre tout ça, pas vraiment de piste, mais des plaines désertiques et quelques pauses photos par-ci, par-là. Une espèce de renard andin à moitié déplumé comme un vieil ours en peluche viendra nous quémander un peu de nourriture. L'air devient de plus en plus sec à mesure que l'on poursuit vers le sud ; l'Atacama se rapproche.

"Para la cena, habemos papas."
"Amen."

Le Vatican appréciera la blague. On arrivera le lendemain à San Pedro de Atacama, au Chili, après s'être encore pris des cartes postales plein la vue. Le désert le plus aride au monde offre des formations géologiques incroyables ; différentes de tout ce qu'on à déjà vu, et tout particulièrement la Valle de la Luna (qui portera bien son nom : superbe lever de pleine lune à la tombée de la nuit, derrière le volcan Licancabur) et le salar de Tara. Ce sera pour nous une courte étape de trois jours avant de nouveaux horizons argentins : Salta et sa célèbre Quebrada de Humahuaca.



The Dark Side of the Moon.

6 commentaires:

  1. Oh la la
    Je comprends Pour les cartes postales
    Un autre monde. ...c est beau

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  2. Il n'y a pas que le Vatican qui apprécie la blague ! (merci pour le fou rire)

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  3. Léo ! je découvre ton blog ! J'adoooore! c'est trop drôle et super intéressant ! Bravooooo ! Quel voyage ! C'est énorme !
    Renée K.

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  4. On se marre et y a de belles images...
    Finalement, ne reviens pas... Continue à nous faire aussi bien voyager !!
    Enjoy. Bises

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  5. Me ha gustado lo que he entendido. Tipo romántico.

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